On cherchera toujours à délayer le moment d'agir.
À ce moment là, tous les prétextes sont bons.
C'est une fois couché au lit que ta motivation es la plus haute.
Tu t'imagines déjà faire plein de choses le lendemain.
Mais au réveil, cette envie est partie bien loin.
Sur le court terme, ça fait du bien.
Manger, scroller, dormir, recommencer.
Puis une fois le plaisir consommé, la clarté d'esprit réapparaît.
Tu te retrouves sans motivation, ni désir et un niveau d'énergie au plus bas.
Dans le pire des cas, tu continues sur cette lancée.
Tu continues de vivre avec un faible niveau de dopamine.
Tu te fixes des objectifs auxquels toi-même tu ne crois même plus.
Et tu retournes te distraire et te divertir devant d'autres vidéos à l'infini.
Pendant ce temps.
Une version de toi pourrait décider d'accepter la difficulté.
De faire face à l'adversité jusqu'à y trouver un certain plaisir.
De retrouver sa capacité de concentration une priorité pour les prochaines semaines.
Et d'arrêter enfin de procrastiner.
Cette version de toi existe forcément quelque part.